« Cette résidence a été pensée pour être notre nouveau référentiel technique en matière de bâtiment connecté. » Ces mots sont ceux de Yannick Laurier, manager sobriété énergétique et prévention contre la précarité énergétique au sein d’ARALIS, et ils reflètent bien l’enjeu de ce bâtiment pour la Fondation d’utilité publique. Elle va occuper le principal immeuble de 7 étages de ce programme porté par Lyon Métropole Habitat et couvrant sur 3 bâtiments une surface de 4 000 m² entre l'avenue Général Frère et la rue Paul Santy à Lyon.
Les 182 logements vont permettre à ARALIS de poursuivre sa mission mêlant logement et lien social. Depuis 1951, la fondation développe ainsi le logement accompagné. A mi-chemin entre l’hébergement d’urgence et le bailleur social, elle propose une solution temporaire à un public fragilisé (personnes ou ménages isolés, en difficulté d’accès au logement ou en mobilité dans la région) devant faire face à des situations ou des parcours de vie difficiles. Par l’habitat, elle permet à ces résidents de reprendre confiance et d’entamer ou poursuivre leur réinsertion. Pour cela, durant leur passage, elle les guide dans la gestion de leurs consommations du quotidien afin qu’ils adoptent les bonnes habitudes à avoir dans un logement de droit commun où ils seront responsables de leurs factures et de leurs charges.
« Pour répondre à cet enjeu très fort chez nous, mais aussi pour maîtriser nos consommations énergétiques au global, nous sommes très sensibles aux évolutions technologiques. Certainement plus encore que pour les promoteurs ou les bailleurs sociaux, le logement connecté est une vraie solution pour nous, d’autant que c’est ARALIS qui paye directement les factures énergétiques de ses résidences et pas ses occupants », explique Yannick Laurier.
Ainsi, c’est la Fondation ARALIS qui a spécifié directement à Lyon Métropole Habitat qu’elle souhaitait équiper ses logements des solutions OGGA après l’avoir déjà fait sur deux projets récents : les résidences lyonnaises Eugène Pons (24 logements) et Saint Simon (32 logements). « Pour la Résidence sociale Monplaisir, OGGA nous a proposé de mener un minutieux travail de codéveloppement pour que les différentes fonctionnalités répondent parfaitement à nos besoins. »
Lorsque le résident quitte le logement, les prises électriques, les plaques de cuisson, l’éclairage et les arrivées d’eau se coupent, et le chauffage bascule en mode absence, afin de systématiser les économies d’énergie.
- une fiche individuelle de consommation mensuelle simple et intelligible pour chaque logement basée sur la remontée de données,
- une vidéo de présentation pour comprendre la solution diffusée dans le hall.
« Le système OGGA nous a permis de faire du sur-mesure, et sur ce programme nous avons passé un cap en déployant à grande échelle ce que nous pensons de notre modèle de résidence connectée. Tout en sachant que si on veut apporter des améliorations futures, cela reste un système souple et agile qui peut évoluer… », conclut Yannick Laurier.
La livraison de ce « smartbuilding social » est prévue pour fin 2019. D’ici là, OGGA présentera à l’ensemble des acteurs du logement accompagné ce cas d’école et ses solutions lors des 19e Rencontres nationales de l’Unafo qui se dérouleront à Rennes les 3 et 4 décembre.
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